Desde que sentados en el asiento de atrás, en
los viajes que por carretera hacíamos a Salamina, mi hermano y yo cantábamos
las canciones que hoy resuenan en mi cabeza en los momentos oscuros, para hacerlos claros, desde entonces nunca llegué a pensar que una frase pudiera tener tanta importancia. / Hoy
pienso en Bárbara y Dic, un dúo argentino (creo) que cantaba algo donde decían que “Oh
cuánta gente fea solo una bella, tú en mis funerales.” Respirando. Así se
llamaba esa canción. / Suena justamente ahora cuando tengo la intuición de saber
algo horrible en todos; me siento triste y pequeño, tengo miedo. Algo así. “Sentí que me
alejaba de mis grandes males”. Sí, “Dejar una sirena sólo es un rumor”. Me
estoy convenciendo de eso, de lo que dice la voz nadando entre los
instrumentos. Lo de siempre y siempre resuena esa frase, martillo que
revienta las estrellas que mueren tras mis párpados, “Tú y yo iguales”. / Creo…
cette fois-ci pour de bon, que je commence à perdre les pédales. Fruit de
la peur et les lois de Boyle-Mariotte. Il fait chaud, il fait très chaud et la
seule manière dont je trouve de me libérer de cette pression – qui n’est pas
encore infernale, Dieu merci – est l’écriture, l’ensemble des turas et le sommeil, la pire des
morsures. / En effet, je crois qu’il vaut mieux s’éloigner du bruit, du monde.
Il faudra donc s’y approcher d’une façon extrêmement technique. Désormais je ne vais prononcer que le mot nécessaire, juste le mot capable de déclencher la sympathie qui
se découle du bonjour, du merci et du sourire mesquin d’un employé lambda. D’ailleurs,
je vais te promettre, ô mon animal sacré, de ne jamais t’invoquer directement,
mais cette fois-ci, cette semaine, je t’implore de venir m’aider, le feu
intérieur, le cadeau de Prométhée, commence à s’éteindre. Tes supplices, tes jardins
potagères pleins de cadavres, tous enterrés sous mes chaussures sans cirage, tes cadeaux
empoisonnés. / Je songe à tout cela, sans faire pourtant aucun effort, et justement
quand je commençais à croire fermement au pouvoir de l’écriture, au pouvoir
médicinal de l’autobiographie. Ben tiens ! C’est épatant ça. Il est possible
de songer certes qu’on écrit pour mettre les pieds sur terre. Cela sert à encadrer
le « moi ». Mais c’est pas du tout ça ! L’empire du relativisme va
sauver, ou bien, va condamner, ce drôle de monde. L’autobiographie n’est guère la mimesis alors qu'une petite partie du processus inverse : c’est la façon de devenir un autre. L’autobiographie
est donc cette voix qui nous appartient, sans correspondre nonobstant à ce que les oiseaux ou les statues des parcs regardent éblouis par leur mutisme
sadique.
martes, abril 07, 2015
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